La Pâque, symbôle d'une des étapes de la vie chrétienne (Fin)

Publié le par Kirikou4

Arrivant au terme de notre périple, rappelons-nous que chaque famille ne mangeait pas un agneau, mais tous avaient part à l'agneau. L'unité du peuple de Dieu s'exprime en ayant tous communion en un seul Agneau.

La Pâque comme mémorial

La délivrance d'Egypte a été accomplie une fois pour toutes. La Pâque initiale ne devait pas être répétée ; jamais plus le sang ne serait mis sur les portes ; mais l'Eternel avait déclaré : "Ce jour-là sera un mémorial...une fête à l'Eternel...un statut perpétuel". D'année en année, la Pâque rappellerait au peuple qu'il était sorti d'Egypte. D'année en année, le même agneau rôti au feu les rassemblerait et les ferait se souvenir du prix payé pour leur délivrance.

Deutéronome 16, verset 1 à 8 nous donne des instructions pour le mémorial de la Pâque dans le pays. L'accent est mis sur le lieu où l'Eternel aurait mis la mémoire de son nom, seul endroit où la Pâque pouvait être célébrée. Josué 5, verset 10 à 12 décrit la Pâque en Canaan, après la traversée du Jourdain et la circoncision. Elle est accompagnée d'une nourriture nouvelle, vieux blé du pays (Christ dans les conseils de Dieu), pains sans levain (perfection de sa marche) et grain rôti (souvenir de ses souffrances). C'est une vraie bénédiction d'être sortis du monde, libres de tout esclavage et d'être entrés dans la réalité des bénédictions divines.

cene1.jpgA travers les siècles, la Pâque a sans doute été célébrée bien des fois, quoique la Parole ne nous en rapporte en tout que sept occasions, entre autres celles d'Ezechias (2 Chron.30) et de Josias (2 Chron.35), où l'énergie d'un homme amène à un réveil, un retour à la Parole et le désir de célébrer le mémorial. Mais un jour devait venir où le sacrifice dont la Pâque n'était que l'ombre, devait s'accomplir. Dans la nuit où il fut livré, nous entendons la voix du Seigneur Jésus parlant au coeur de ses disciples : "J'ai fort désiré manger cette Pâque avec vous avant que je souffre..." - A la fin du souper, le Seigneur institue un autre mémorial : "Prenez, mangez ; ceci est mon corps...ceci est mon sang". Pour le chrétien, la cène dominicale a remplacé la Pâque. Parlera t'elle moins à nos coeurs ? Nous en tiendrons-nous éloignés alors que la voix du Seigneur  répète : "Faites ceci en mémoire de moi" ? Ne voulons-nous pas redire avec le prophète : "Le désir de notre âme est après tom nom et après ton souvenir" ? (Esaïe 26,8)

Jeunes pères de famille qui participez au mémorial de la mort du Seigneur, vous entendrez un jour une voix enfantine dire : "Que signifie pour vous ce service ?" (Exode 12,26). Et avec émotion, avec affection, vous aurez l'inoubliable occasion de faire vibrer dans de jeunes coeurs quelque résonnance pour Celui qui nous a aimés jusqu'à la mort !

G.A

 


Publié dans Méditations

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