Mon nez est mort !

Publié le par Kirikou72

                                         Etre ôté du monde ou être préservé du mal ?

Un jour, un serviteur de Dieu dut aller dans la morgue d'une grande ville pour effectuer la reconnaissance d'un corps  dont l'identité demeurait à prouver. C'était en plein été. Il faisait très chaud, et les odeurs étaient presque insupportables.

A la grande surprise du visiteur (il était 4 heures de l'après-midi), le gardien était occupé à étendre du beurre sur son pain, sans paraître incommodé le moins du monde. Il mangeait de très bon appétit. Avant de quitter ce lieu, le serviteur de Dieu ne put s'empêcher de lui demander :

- Les odeurs ne vous incommodent-elles pas ?

- Oh non ! répondit-il, je suis là depuis plus de vingt ans. Je ne sens plus rien. Puis il ajouta :

- Mon nez est mort.

C'était bien vrai. Il avait toujours son nez, mais un nez devenu parfaitement inutile. A force de vivre au milieu des odeurs, on finit par perdre l'odorat. Il est non moins vrai qu'à force de vivre dans un monde corrompu, où les valeurs morales sont bafouées, nous risquons de ne plus réagir et de perdre notre sens moral.

"Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal."  (1 Jean17 : 18)

 

 

 

2ème expérience :

                                             

                                                       Le violon de Sarasate

Le grand violoniste Sarasate avait un violon dont l'histoire mérite d'être racontée.

         Il avait été découvert, chez un maréchal ferrant, pendant au plafond de la forge et recouvert d'une épaisse couche de suie et de poussière, par un voyageur qui avait dû s'arrêter là pour faire ferrer son cheval. Il demanda à l'homme comment ce violon était venu là.

Le maréchal ferrant répondit :

- Il m'a été laissé en paiement par un voyageur que je n'ai jamais revu. Si vous voulez le prendre, je n'en fais rien.

          Le voyageur prit l'instrument et l'emporta chez lui. Il s'aperçut après l'avoir dégagé de sa gangue de suie et de poussière, que cet instrument était un violon de grande qualité. Plus tard, Sarasate l'acquit et en fit son violon préféré. Qui eut pensé que l'instrument pendu au plafond d'une forge et noir de suie pourrait un jour faire vibrer d'émotions des foules enthousiastes dans les grandes capitales mondiales.

De même Christ est le grand Artiste capable de purifier entièrement une âme de ses souillures et d'en faire jaillir de merveilleuses louanges à la gloire de Son Nom ! 

Loué soit Dieu pour son amour et sa miséricorde infinis !

Publié dans retoureden

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